Donner du sang, sauver une vie…

La photo ci-dessus n'est pas contractuelle car elle a été prise il y a plus d'un an lors d'une précédente hospitalisation de Monsieur Meun, c'était pour une morsure de serpent. Aujourd'hui, j'étais à nouveau avec lui à l'Hôpital "de l'amitié Khmero-Sovietique" dit hôpital Russe qui accueille les indigents. Son problème était une forte perte de sang qui l'a laissé presque sans vie. La raison pour laquelle je n'ai pas pu prendre de photo est sa présence en service d'urgence. Hier matin, il était annoncé comme condamné par l'hôpital qui a finalement estimé qu'on pouvait le sauver par une transfusion. Le moins que l'on puisse dire ici est que les pauvres ne sont pas victimes d'acharnement thérapeutique ; on essaye pas un traitement si l'on pense que la personne n'a pas de bonnes chances de vivre !

Il a donc fallu trouver 4 donneurs de sang. En effet, il n'y a pas de réserves comme en France, il faut amener ses propres donneurs si l'on a besoin d'être transfusé. En plus, le centre de transfusion ne voulait pas d'autre sang que du O+ qui est le groupe de Meun, car ils n'avaient pas de quoi échanger. Malheureusement, nous étions 2 O+, 1 B- et 1 AB+…. Finalement, par miracle, alors que nous essayions de trouver une solution, le centre de transfusion nous annonce que l'on peut échanger… Ouf.

Nous étions 4 donneurs, Sovann, Samdi, Sambat et moi. Ce matin, l'épouse de Meun m'a téléphoné en me disant qu'il était comme ressuscité ! Encore une fois… Ouf.

Dans ce cas, l'aide financière effectuée grâce à vos dons concernait la nourriture et les différents transports pour arriver à l'hôpital, ce type de frais n'etant pas couverts par l'hôpital qui est par ailleurs gratuit au niveau des soins. Merci à vous…

Je connais bien la famille de Meun, voici en lien pour en savoir plus…. Dans le cas ci-dessous, il s'agissait de l'épouse de Meun.

Avec la pauvreté au quotidien, rien n'est simple - Les Écoliers du Cambodge - Actions 2017

J'essaie d'accompagner cette famille depuis plusieurs mois, et ce n'est pas toujours simple. Ce matin, je viens de leur amener un sac de 50 kg de riz. Les enfants sont absents et c'est une bonne nouvelle car ils viennent d'intégrer le centre de PSE, Pour un Sourira d'Enfant, afin d'être scolarisé.

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