La joie sur les visages.

Cela faisait plus d’un an que cette maman n’avait pas vu ses enfants. Ils sont tous les trois dans un centre d’accueil et semble parfaitement bien. Pourtant le moins que l’on puisse dire est que ce centre ne facilite guère les relations avec les familles. Nous avons facilité ce rapprochement, en particulier en s’occupant du transport. Nous avons aussi acheté des vêtements et du riz.

Les sourires sur ces photos sont magnifiques, ils ont été possible dans ce cas précis grâce aux amis des écoliers du Cambodge qui ont rendu possible ces retrouvailles. Un grand merci à vous toutes et tous.

La grosse ONG qui assure la prise en charge de ces enfants fait globalement un bon travail. Mais cette organisation existe à Phnom Penh depuis plus de 20 ans je crois et c’est là que cela commence à poser problème. Le problème est que le développement bien que très inégalitaire est une réalité au Cambodge en particulier à Phnom Penh. Alors que la misère était omniprésente il y a 20 ans, elle l’est beaucoup moins et c’est tant mieux.

Cette grosse ONG, pour ce qui est de l’accueil en centre ou en famille d’accueil comme c’est le cas ici, a tendance à chercher des clients pour continuer à remplir ces locaux. Dans le cas des 3 enfants dont nous parlons ici, nous avions fait les démarches pour le plus grand seulement. L’ONG est venu voir la famille est repartie avec 3 enfants, les deux plus jeunes n’ayant pas été du tout préparer à quitter leurs familles. Je précise que cette famille très pauvre est certes un peu compliquée, mais ne maltraite en aucun cas ses enfants. De plus, alors qu’ils s’étaient déplacés pour voir les conditions de vie de ces gens, il n’a plus été question d’utiliser leurs véhicules pour permettre aux enfants de retourner chez eux de temps à autre. La procédure pour reprendre les enfants pour quelques jours exige de revenir deux fois, ce qui, sans notre aide, aurait été impossible… Mais je le redis, les enfants sont assez heureux dans ce centre, ils vont à l’école, sont propres…

Je reprendrais ces infos dans un prochain billet afin de réfléchir a ce qui est adapté comme aide à apporter dans le Cambodge d’aujourd’hui… La bibliothèque de bonheur est une bonne piste…